La fonctionnalité de la Réserve de Biosphère Transfrontalière du Delta du Fleuve Sénégal (RBTDS) reste basée sur (03) trois grands types d’organes de gouvernance à savoir : le comité transnational d’orientation (CTO) ; le comité scientifique et technique (CST) et deux comités nationaux (CN).
Afin d’être pleinement opérationnels pour encourager le dialogue et assurer la participation représentative des principaux groupes d’acteurs de la RBTDS, la mise en place d’une stratégie et d’un plan d’action opérationnel de renforcement de capacités peut faire de cette réserve de biosphère transfrontière un véritable facteur d’intégration et un outil de gestion favorable étant donné que différentes parties prenantes sont impliquées dans des activités de production économique de la RBTDS et à des degrés divers.
Suivant cette volonté réelle, l’Unité de Gestion Transfrontière (UGT) du projet de « Renforcement de la coopération transfrontalière pour une meilleure gestion et restauration des écosystèmes dans le delta du Sénégal (Mauritanie et Sénégal) » a organisé au niveau de l’Ile de Saint-Louis (https://whc.unesco.org/fr/list/956/) un atelier de restitution pour la validation d’une stratégie de renforcement des capacités afin de répondre aux besoins des groupes d’acteurs de la RBTDS.
Cet atelier a ainsi réuni des parties prenantes Mauritaniens et Sénégalais- des autorités administratives et services techniques – des organisations de base et société civile- des particuliers et personnes ressources etc tous engagés autour d’une table pour une bonne politique de renforcement des capacités des parties prenantes clés de la RBTDS. Aujourd’hui, le constat est unanime, les communautés identifiées au niveau de la Réserve de Biosphère Transfrontalière du Delta du Fleuve Sénégal restent fortement dépendantes des écosystèmes de la RBTDS. Cette stratégie opérationnelle de capacitation peut sur le long terme (i) affecter leur capacité à contribuer avec succès à la gestion efficace de la réserve de biosphère et (ii) améliorer leur capacité à mettre en œuvre des stratégies d’adaptation et à diversifier leurs moyens de subsistance dans les systèmes de production auxquels ils sont des contributeurs clés.


